Le mensonge servi par Sarkozy au monde entier,
surtout à Washington après le second tour de l’élection présidentielle
commence à être rattrapé par la vérité.
Juste après le second tour de
l’élection présidentielle qui a connu la victoire du Président Gbagbo,
le jeune Président américain, Barack Obama s’est invité maladroitement
dans le dossier ivoirien. En demandant au Président élu Laurent Gbagbo
de céder le fauteuil à Alassane Ouattara, qui n’est pourtant pas le
choix des Ivoiriens. Pourquoi l’a-t-il fait ? A-t-il été induit en
erreur par le Président français, Nicolas Sarkozy, qui a décidé de
choisir le Président de la Côte d’Ivoire à la place des Ivoiriens ? Ou
alors a-t-il consacré à la mode occidentale qui consiste à parler d’une
même voix face aux pays du Sud ? Tout est possible.
Dans tous les cas, Washington a été violemment bruillant envers le
pouvoir ivoirien. Comme d’ailleurs Paris. Mais aujourd’hui, la vérité
commence à rattraper le mensonge servi par la France au monde entier
dans la crise ivoirienne. Aux Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama
commence à avoir une version de la crise ivoirienne, différente de ce
qui lui a été dit par les
hommes de main de l’Elysée. C’est vrai qu’il y a l’action des
chrétiens évangélistes qui commence à porter ses fruits. Mais il y a
aussi les rapports de certains services de renseignements qui présentent
de façon détaillée la vérité sur le deuxième tour de l’élection
présidentielle. Parmi ces services, on cite l’action de la Cia dont les
rapports de certains de ses agents à Abidjan a contribué à briser les
chaînes de mensonges que Sarkozy a installé à Washington.
En tout cas, les grandes oreilles américaines -basées à Abidjan et
contrairement aux rapports orientés de l’Ambassadeur Philippe Carter III
sur le dossier ivoirien-, exposent les faits avec les nombreux cas de
fraudes qu’il y a eu dans le Nord au profit de Ouattara. On sait les
Américains très pointilleux sur les questions constitutionnelles. Il est
donc évident que le Président Laurent Gbagbo a été présenté comme le
vainqueur de cette élection présidentielle. Ces vérités pourraient
bientôt faire changer les choses. Surtout que Washington cherche
désormais à savoir où se trouve la vérité dans la crise ivoirienne. A la
vérité, Barack Obama s’est rendu à l’évidence qu’il a été berné par la
France dans le dossier ivoirien. Presque exaspéré, il aurait confié à
son entourage afro-américain que ce n’est pas sous son mandat que
l’Afrique sera recolonisée. Le Président américain se convainc de plus
en plus, du faux servi par son homologue français grâce à l’action de
certains puissants pays africains, alliés à Gbagbo et qui sont de
solides partenaires pour Washington.
C’est à la vue de ce qui arrive que l’Ambassadeur Philippe Carter
III s’est vu obligé de faire une sortie dans la presse la semaine
dernière . Quasiment une première en Côte d’Ivoire, pour un diplomate
américain qui se présente comme un opposant officiel du régime en place.
Il est clairement su de tout le monde qu’il a été la cheville ouvrière
de la mascarade qui a été servie à l’Hôtel du Golf par Youssouf
Bakayoko. Le beau monde diplomatique abidjanais s’étonne avec
mépris que cet homme, Ambassadeur de la plus grande démocratie au
monde, s’érige sans la moindre gêne, en conseiller politique de
Ouattara. C’est lui qui donne désormais les stratégies à adopter. M.
Carter voulait se dédouaner aux yeux de son Administration qui commence à
voir un peu clair dans le dossier ivoirien.
Malheureusement pour lui, il s’est planté sur toute la ligne. En
affichant un parti pris flagrant pour Ouattara et un mépris pour les
autorités légales de la Côte d’Ivoire. Il risque d’être le bouc
émissaire dans ce bourbier. Car dans ce dossier, le monde entier
découvre, de plus en plus, ce qui s’est réellement passé en Côte
d’Ivoire.
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